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Chaque mouvement est une étape dans cette promenade. Le premier et sixième mouvement, qui ouvrent et closent la pièce, représentent le bruit de la rue. Du second mouvement au cinquième mouvement, nous sommes à l'intérieur du parc.
Le titre du second mouvement fait référence à la phrase gravée dans le mur à l'une des entrées du 'Birdcage Walk' et le nom du cinquième mouvement vient des bancs proches de l'autre entrée.
J'ai choisi les techniques instrumentales et les timbres dans le but d'illustrer et décrire mes sentiments mais aussi pour raconter une petite histoire à l'intérieur de cette composition.
1 : Street
2 : The fear of the Lord is a fountain of life
3 : The squirrel
4 : The Ambush
5 : In memory of
6 : Reality
Roger Huckle, violon
Paul Israel, piano
David Insua-cao, percussion
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Pour cette pièce, j'ai voulu principalement travailler sur le timbre du hautbois, sur la tension et la synchronisation entre les 2 hautbois. Ceci est le résultat de mes recherches.
Lucy Colwill, Hautbois
Corey Moore, Hautbois
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Cette pièce est une version développée de ce qui pourrait arriver entre 2 sons de cloche d'église. Elle peut aussi être vue comme un voyage ou un cycle de la vie.
Alexandra Tchernakova, Piano
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Cette pièce s'inspire de la vie d'une étoile. Au commencement, nous observons un nuage de gaz et de la poussière. Suite à la densification d'une partie du nuage, le gaz s'effondre sur lui-même. Il s'aplatit en disque avec au centre une proto-étoile. La densification au centre est telle que les atomes ne vont plus se repousser entre eux mais fusionner: l'hydrogène, l'hélium, le carbone,... L'étoile se met ainsi à photo-évaporer le disque par la lumière. Lorsqu'elle n'a plus rien à brûler, elle aspire sa soeur (les étoiles naissent souvent par deux). Une fois cela terminé, l'étoile s'effondre. Les électrons ayant acquis une forte énergie sont capturés par les protons engendrant ainsi un déséquilibre et menant à l'explosion de l'étoile: la supernova. Mais la vie d'une étoile est un cycle éternel, elle laisse derrière elle, un nuage de gaz et de la poussière.
Violon, clarinette basse et harpe vont s'attacher à évoquer librement la vie d'une étoile, utilisant quelques modes de jeux peu conventionnels essentiellement dans la première et la cinquième et dernière partie de la pièce.
Un impact en col legno au violon donne le point de départ de la photo-évaporation du disque par la lumière, celle-ci sera représentée par une densification progressive de chaque partie instrumentale et par une superposition rythmique.
Une troisième partie beaucoup plus paisible illustre l'aspiration de la seconde étoile par des motifs descendants, avant explosion définitive (quatrième partie).
Marie-Line Arragon, Harpe
Rémi Godet, Clarinette basse
Elisabeth Montabone, Violon
Et si votre boîte à musique ne renfermait pas qu'un seul monde...Ouvrez-la et laissez vous porter par les mille et une facettes qu'elle renferme.
Clarinette et contrebasse vont alterner longues tenues, passages rythmiques et modes jeux peu académiques animant les pas de la danseuse dans ce voyage. Mais, à l'instar de toutes boîtes à musique, le mécanisme, après son apogée, ralentit, décline, tente de poursuivre par de plus en plus petites interventions et finit par s'arrêter. Il ne vous reste plus qu'à refermer le couvercle jusqu'à la prochaine fois.
Pierre-Loup Barazzutti, Contrebasse
Claire Sassoulas, Clarinette
Clara Beddeleem, Danseuse
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NOTHING FOUND!
Souffles, vibrations, impacts, craquements, etc. recherche de timbres dont le dessein est d'entraîner l'auditeur dans un monde parallèle où s'enchevêtrent folie, déraison, élucubration et sagesse.
Pour suggérer ces phénomènes, les instrumentistes utilisent des modes de jeu peu académiques, c'est-à-dire qui ne suivent pas les règles établies d'un enseignement classique et convenu de l'instrument.
Adeline Melo, Clarinette
Cinta Akharina Famazi, Piano
Pierre-Loup Barazzutti, Violoncelle
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Le poème de Philippe Jacottet, Sois tranquille, cela viendra ! , écrit en 1953, fut la base de cette création musicale.
Les instruments, flûte, hautbois et percussions, accompagnant la déclamation du texte, essayent d'exprimer le caractère inéluctablement destructeur du temps contre lequel on ne peut pas lutter, à travers un thème mélodique qui revient à plusieurs reprises.
Quentin Burgunter-Delamare,
Percussion afro-cubaines
Marjolaine Carry, Flûte
Florence Coroenne, Voix
Juliette Michalet, Hautbois
Sois tranquille, cela viendra ! Tu te rapproches,
tu brûles! Car le mot qui sera à la fin
du poème, plus que le premier sera proche
de ta mort, qui ne s'arrête pas en chemin.
Ne crois pas qu'elle aille s'endormir sous des branches
ou reprendre souffle pendant que tu écris.
Même quand tu bois à la bouche qui étanche
la pire soif, la douce bouche avec ses cris
doux, même quand tu serres avec force le noeud
de vos quatre bras pour être bien immobiles
dans la brûlante obscurité de vos cheveux
elle vient, Dieu sait par quels détours, vers vous deux,
de très loin ou déjà tout près, mais sois tranquille,
elle vient: d'un mot à l'autre, tu es plus vieux.
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NOTHING FOUND!
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Des jouets décident de s'enfuir. Ils partent à la recherche d'un monde meilleur. Cette quête va changer leur vie.
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Étoiles filantes mets en musique le poème du même nom écrit par François Coppée (1842 - 1908) en 1877.
C'est une tentative de traduction, en musique cette fois, des sentiments du poète, en donnant plus de profondeur à travers les timbres de la voix, du vibraphone et de l'électronique, ce dernier mixant des effets live et des sons pré-enregistrés grâce au logiciel Supercollider.
Le poème raconte l'histoire d'une personne victime d'un amour non réciproque. Elle espère que ses souhaits seront exhaussé si elle fait un voeu lorsqu'elle voit une étoile filante (mythe). Cependant, c'est maintenant l'hiver et il n'y a plus d'étoiles filantes dans le ciel, symbolisant que la personne qu'elle aime ne l'aimera jamais en retour.
Dans les nuits d'automne, errant par la ville,
Je regarde au ciel avec mon désir,
Car si, dans le temps qu'une étoile file,
On forme un souhait, il doit s'accomplir.
Enfant, mes souhaits sont toujours les mêmes :
Quand un astre tombe, alors, plein d'émoi,
Je fais de grands voeux afin que tu m'aimes
Et qu'en ton exil tu penses à moi.
A cette chimère, hélas ! je veux croire,
N'ayant que cela pour me consoler.
Mais voici l'hiver, la nuit devient noire,
Et je ne vois plus d'étoiles filer.
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Louis Cesar, Hautbois
Julien Marceau, Hautbois
Elsa Verdon, Voix
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NOTHING FOUND!
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Musique composée pour le premier long métrage réalisé par Jannette Bloom (2021).
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